RM 968 - Femmes
Désirée Manfred ou La Voyageuse
Vers 1903
Huile sur toile
Signé en bas à droite “J.E. Blanche”
201,3 x 139,7 cm - 79''1/4 x 55'' in.
Provenance :
Georges Bernheim, Paris
Collection de Monsieur et Madame Martin A. Ryerson, Chicago (acheté au précédent en 1913)
The Art Institute of Chicago, inv. 1913.467
Expositions :
1907, Venise, Settina Esposizione Internationle d’Arte della Citta di Venezia, n° 4, p. 50., ill. pl. 50
1909, Bordeaux, LVIIe Salon des Amis des Arts, n°76
1934, Chicago, The Art Institute of Chicago, A Century of Progress, Exhibition of Paintings and Sculpture, n° 272
Bibliographie :
Pica Vittorio, L’Arte Mondiale all VII Esposizione di Venezia, 1907, p. 253, reproduit
Bulletin of the Art Institute of Chicago, vol. 7, 1913, p. 29, p. 21 reproduit
Art & Progress, vol. 5, 1914, p. 123 reproduit
A guide to the paintings in the Permanent Collections, The Art Institute of Chicago, 1925, p.73, reproduit
Paintings in the Art Institute of Chicago; a catalogue of the picture collection, The Art Institute of Chicago, 1961, p. 26
Jacques-Emile Blanche, peintre (1861-1942), catalogue d’exposition, Rouen, Musée des Beaux-Arts, 1997, fig. 1, p. 144
Bialek Mireille, Jacques-Emile Blanche à Offranville, peintre-écrivain, Offranville, mairie d’Offranville - musée Jacques-Emile Blanche, 1997, p. 48, reproduit en noir et blanc
Roberts Jane, Jacques-Emile Blanche, Gourcuff Gradenigo, Montreuil, 2012, p. 75, reproduit en couleur
La Voyageuse reste un des tableaux les plus énigmatiques du peintre. La mélancolique Désirée Manfred, au bord des larmes, enveloppée dans un ample cache-poussière et de sa robe de satin, coiffée de longs voiles noirs dénoués, est assise sur un muret au bord d’une route inconnue, une lettre tombée à ses pieds. Le sujet reste mystérieux et dehors du temps. Exposé à Venise en 1907, la galerie Bernheim le vendit le 18 juin 1913 au collectionneur américain M. Ryerson qui le donna le 14 août de la même année au Art Institute de Chicago où il est encore exposé.