RM 378 - Hommes
Étude pour le portrait de Francis Jammes
1917
Huile sur toile
Signé, daté et dédicacé en bas à droite “à Francis Jammes/J.E. Blanche/1917”
100 x 81 cm - 39''1/4 x 31''7/8 in.
Provenance :
Musée des Beaux-Arts, Rouen, inv. 1925.1.6. Don de l’artiste en 1925
Expositions :
1943, Paris, musée de l’Orangerie, Jacques-Emile Blanche (1861-1942), n° 78
1951, Rouen, musée des Beaux-Arts, Jacques-Emile Blanche - Portraits - Un demi-siècle de vie parisienne et de pensée française, 7 juillet-15 septembre, n° 22
1958, Paris, Bibliothèque nationale, Francis Jammes, 19 décembre 1958-31 janvier 1959, n° 233
2012, Paris, Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent, Du côté de chez Jacques-Emile Blanche, 11 octobre 2012 - 27 janvier 2013, p. 125 reproduit en couleur
2016, Deauville, Point de Vue, Jacques-Emile Blanche, portraitiste de la Belle Epoque, 14 mai - 18 septembre, p.85 reproduit en couleur
2018, Libourne, Chapelle du Carmel, Jacques-Emile Blanche, le peintre aux visages, 26 mai-22 septembre, p.59 reproduit en couleur
Bibliographie :
Popovich Olga, Catalogue des peintures du musée des Beaux-Arts, Rouen, 1978
Bialek Mireille, Jacques-Emile Blanche à Offranville, peintre-écrivain, Offranville, mairie d’Offranville - musée Jacques-Emile Blanche, 1997, p. 65, reproduit en noir et blanc
poète, romancier, dramaturge et critique français. Francis Jammes ( 1868-1938) passa la majeure partie de son existence dans le Béarn et le Pays basque, principales sources de son inspiration.Après d'assez médiocres études, il découvre Baudelaire en 1886. Ses essais poétiques sont remarqués notamment par Mallarmé et Gide. En 1895, il s'oriente définitivement vers la poésie. Son principal éditeur est et restera longtemps Le Mercure de France.En 1896, il voyage avec Gide en Algérie. Il lance en 1897 avec "Le jammisme " un vrai-faux manifeste littéraire qui le propulse à l'avant-scène de l'actualité. En 1898, il publie son premier vrai recueil poétique et rencontre le poète Charles Guérin, qui viendra le visiter à Orthez et écrit pour lui plusieurs poèmes (« Ô Jammes, ta maison ressemble à ton visage... »). Il rencontre aussi Claudel en 1900 et publie l'année suivante "Le Deuil des Primevères".
À trente-cinq ans en 1904, il vit très mal l'échec d'une histoire d'amour qui lui inspire le groupe de poèmes intitulé Tristesses (publié en 1906 dans son recueil Clairières dans le ciel).On peut situer en 1905 sa « conversion » au catholicisme (en fait, son retour à une pratique religieuse) : à La Bastide-Clairence, le 7 juillet, Claudel, de retour de Chine, sert la messe qui marque l'événement. Sa poésie devient plus religieuse et dogmatique.
En 1907, il se fiance (à Lourdes) et épouse une fervente admiratrice avec laquelle il a correspondu pendant quelques semaines, Geneviève Goedorp dont il aura sept enfants..