Jean Dupas

 

 

 Jean Dupas

RM 367 - Hommes

Jean Dupas

vers 1925

Huile sur toile

Signé en bas à gauche “J.E. Blanche”

145 x 112 cm - 57'' x 44'' in.

Provenance :

Musée des Beaux-Arts, Bordeaux, inv. Bx E 1490. Don de Jean Dupas en 1936

Expositions :

1957, Bordeaux, Musée des Beaux-Arts, 1900 - Belle Époque à Bordeaux et dans le Sud-Ouest, 19 octobre-19 novembre, n° 20
2006, Bordeaux, Musée des beaux-arts, Pierre-Albert Bégaud : Le cœur et la raison, 23 juin-1er octobre, n° 20

Bibliographie :

Vergnet-Ruiz Jean, Laclotte Michel, Petits et Grands Musées de France, Paris, 1962, p. 227
Pasquier Jacqueline du, Bordeaux Arts déco, Bordeaux, Paris, 1997, p. 87, reproduit en couleur

 

Jean Dupas (1882-1964) est élève à l'École des beaux-arts de Bordeaux dans l'atelier de Paul Quinsac, et des décorateurs Artus et Jean-Gustave Lauriol, il entre ensuite à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Gabriel Ferrier. Il remporte le prix de Rome de 1910 dont le sujet est Éros vainqueur du dieu Pan. Son style très personnel est qualifié d'académique ou de néoclassique. Il part à la villa Médicis à Rome, sous la direction de Carolus-Duran, puis d'Albert Bernard, où il retrouve le sculpteur Alfred Janniot et plusieurs amis dont Jean Despujols, Robert Poughéon sur lequel il a de l'influence. Il y invite son ami Roger Bissière. Mobilisé en 1914 pendant la Première Guerre mondiale, il est libéré en 1919, année où il retourne à Rome pour faire une dernière année à la villa Médicis. En 1923 et 1924, il travaille à des commandes de la Manufacture nationale de Sèvres, ainsi qu'à des cartons pour la Manufacture des Gobelins. Il dessine pour de grands magazines de mode comme Vogue et Harper's Bazaar. En 1925, il envoie une huile sur toile à l’Exposition des arts décoratifs où elle est très remarquée. Il reste très attaché à sa ville natale pour laquelle il réalise notamment une grande composition, La Vigne et le vin, destinée à l'Exposition des arts décoratifs de 1925. Il exécute par ailleurs de nombreuses commandes publiques et privées. Il collabore à la décoration de plusieurs paquebots comme l'Île-de-France et le Liberté, avec Alfred Janniot et Jacques-Émile Ruhlmann. Pour la décoration du grand salon du Normandie, il peint quatre-cent mètres carrés de peinture sur glace de verre églomisé ainsi que L'Enlèvement d'Europe, dont un panneau de laque est exécuté par Jean Dunand d'après les dessins de Dupas.

 

 

 

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