RM 355 - Hommes
Jean Paul-Boncour en militaire
1916
Huile sur toile
Signé, daté et dédicacé en bas à droite “à Jean P. Boncour / son ami / 1916 Jacques E. Blanche”
100 x 81 cm - 39''1/4 x 31''7/8 in.
Provenance :
Musée des Beaux-Arts, Rouen, inv. 972.6. Don de la famille Paul Boncour en 1972
Expositions :
1924, Paris, Hôtel Jean Charpentier, Peintures, pastels et lithographies de Jacques-Emile Blanche, n°48
1980, Rouen, musée des Beaux-Arts, Harmonie des rencontres. Acquisitions et donations de 1961 à 1978, n°53, p.19 reproduit en noir et blanc
2012, Paris, Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent, Du côté de chez Jacques-Emile Blanche, 11 octobre 2012 - 27 janvier 2013, p. 123 reproduit en couleur
Bibliographie :
Popovich Olga, Catalogue des peintures du musée des Beaux-Arts de Rouen, Rouen, 1978, p. 16
Joseph Paul-Boncour, 1873 -1972 est un avocat et homme politique Après des études de lettres en Bretagne, puis des études de droit à Paris. Il est tenté par la Marine mais choisit le métier d'avocat. Attiré par les idées de la Revue socialiste, fondée par Benoît Malon, sans pour autant adhérer à un parti, il choisit, avec quelques amis, de défendre les grévistes. De 1899 à 1902, il est secrétaire particulier de Pierre Waldeck-Rousseau, président du Conseil. En 1904, il est élu conseiller municipal de sa ville natale saint Aignan. Deux ans plus tard, il devient directeur de cabinet de René Viviani, socialiste proche de Jean Jaurès, qui a refusé d'adhérer à la SFIO et devient le premier ministre du Travail français. Il commence sa carrière parlementaire comme député de Loir-et-Cher, élu lors d'une élection partielle en janvier 1909, réélu aux élections générales de 1910 et battu en 1914 par le Dr Legros de 38 voix. Il est ministre du Travail dans le gouvernement Monis, en 1911.Toujours hésitant face à la SFIO, il préfère adhérer au Parti républicain-socialiste. En 1914, il perd son siège de député, puis s'engage dans l'armée française, pendant toute la Première Guerre mondiale.En 1916, il adhère à la SFIO et de 1920 à 1923, il dirige l’hebdomadaire Floréal. il quitte ce parti en 1931 et revient au Parti républicain-socialiste, lequel se fond en 1935 dans l'Union socialiste républicaine.Sénateur de Loir-et-Cher (1931-1940), puis délégué de la France à la SDN et ministre de la Guerre (1932), il est président du Conseil des ministres du 18 décembre 1932 au 28 janvier 1933 (voir gouvernement Joseph Paul-Boncour), après la chute du gouvernement d'Édouard Herriot. Il fut ensuite ministre des Affaires étrangères jusqu'en février 1934. Anti-Pétainiste pendant la guerre, en 1944, traqué par la Gestapo, il rejoignit un maquis dans le Lot. En 1949, il est promu dans l'ordre de la Légion d'honneur pour sa participation à la Résistance. Il retourne à la SFIO après la Libération. Membre de l'Assemblée consultative (1944) puis du Conseil de la République (1946-1948), il participe à la conférence de San Francisco où il signe la charte des Nations unies (1946).puis se retire de la vie politique..