RM 262 - Hommes
Portrait de Paul Morand
vers 1924
Huile sur toile
Signé et inscrit en bas à droite “J.E. Blanche/Paul Morand”
54,5 x 45,5 cm - 21''3/8 x 17''7/8 in.
Provenance :
Musée des Beaux-Arts, Rouen, inv. 1924.1.28. Don de l’artiste en 1924
Expositions :
1924, Paris, Hôtel Jean Charpentier, Peintures, pastels et lithographies de Jacques-Emile Blanche, 3 mars-28 mars, n° 78
1943, Paris, musée de l’Orangerie, Jacques-Emile Blanche (1861-1942), n° 100
1951, Rouen, musée des Beaux-Arts, Jacques-Emile Blanche - Portraits - Un demi-siècle de vie parisienne et de pensée française, 7 juillet-15 septembre, n° 29
1982, Paris, Bibliothèque nationale, Jean Giraudoux, 7 décembre 1982-1er mars 1983, n° 75
1983, Paris, Conservatoire national des arts et métiers, Institut de France, 12 avril-19 mai, n° F86
1986, Paris, Musée Jacquemart-André, L'Institut dans le monde actuel, 6 mai-20 juillet
1997, Rouen, musée des Beaux-Arts, Jacques-Emile Blanche, peintre (1861-1942), 15 octobre 1997-15 février 1998, n° 92, p. 195, reproduit en couleur
2009, Hongrie, Bucarest, Archives nationales de Roumanie, Paul Morand, l’Européen, 21 septembre - 23 novembre
Bibliographie :
Vaudoyer Jean-Louis, “Artistes contemporains: Jacques-Emile Blanche”, Revue de l’Art ancien et moderne, avril 1924, p. 262 reproduit
Popovich Olga, Catalogue des peintures du musée des Beaux-Arts de Rouen, 1978, p. 11
Rheims Maurice, "Jacques-Émile Blanche, peintre mondain", Femme, n°22, février 1987, p. 56
Roberts Jane, Jacques-Emile Blanche, Gourcuff Gradenigo, Montreuil, 2012, reproduit p.163
Quand il rencontra Blanche, l’écrivain Paul Morand (1888-1976) n’avait publié que trois recueils de nouvelles, mais il était déjà très connu dans le monde intellectuel parisien. Ce portrait révèle à quel point Blanche avait intuitivement compris cet "Homme pressé", -titre du roman autobiographique de Morand publié en 1941- amoureux de vitesse, de plaisirs et de voyages, et comment il adapta sa technique en conséquence.