Nature morte aux poissons

 

 

Nature morte aux poissons

RM 204 - NATURES MORTES

Nature morte aux poissons

1878

Huile sur toile

Signé, daté et situé en bas à gauche “J.E. Blanche, Dieppe, 1878”

81 x 100 cm - 31''7/8 x 39''1/4 in.

Provenance :

Collection Léon Pissard (1863-1942)
Ses descendants
Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, inv. PPP3600. Don de Madeleine Demaret à la ville de Paris en 1968

Expositions :

1943, Paris, Musée de l’Orangerie, Jacques-Emile Blanche (1861-1942), n° 1
1997, Rouen, musée des Beaux-Arts, Jacques-Emile Blanche, peintre (1861-1942), 15 octobre 1997-15 février 1998, n° 8, p. 73, reproduit en couleur
1999, Tokyo, Forum, salle d'exposition Fuji TV, Visions de la nature, 29 avril-13 juin; Kagoshima, City Museum of Art, 26 juin-1er août; Kyoto, Municipal Museum of Art, 11 août-26 septembre 2001, Reykjavik, ListasafnIslands, Visions de la nature, 3 mars-22 avril; Bergen, Bergen Kunstmuseum, 18 mai-26 août
2013, Dieppe, Château-Musée, Jacques-Émile Blanche en Normandie, cinquante ans de rencontres artistiques, 25 mai–15 septembre, n°50
2015, Evian, Palais Lumière, Jacques-Emile Blanche, peintre, écrivain, homme du monde, 7 mai - 6 septembre, n°49 p.116,p.117 reproduit en couleur

Bibliographie :

Colombier Pierre du, “ L’oeuvre de Jacques- Emile Blanche “, Comoedia, 5 juin 1943
Laffon Juliette, Catalogue sommaire illustré des peintures, palais des Beaux-Arts de la ville de Paris, musée du Petit Palais, Paris, 1981, n° 61
Roberts Jane, Jacques-Emile Blanche, Gourcuff Gradenigo, Montreuil, 2012, p.26 reproduit en couleur

 

Cette première nature morte de Blanche, tout juste âgé de dix-sept ans, témoigne d’une assurance technique étonnante de la part d’un artiste si jeune. On y voit bien sûr l’influence incontournable de son "idole", Edouard Manet. Les "modèles" lui arrivèrent du célèbre marché aux poissons de Dieppe, quai du Pollet, mais il composa cet "assemblage" de turbots, de rougets, d’anguille et de raie devant un panier retourné sur fond de mer. Le résultat tout en subtilité n’est pas sans rappeler certains artistes flamands ou français du XVIIe siècle.

 

 

 

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