Paul Adam

 

 

Paul Adam

RM 195 - Hommes

Paul Adam

1902

Huile sur toile

Signé, titré et daté en bas à droite “Paul Adam/J. Emile Blanche/1902 “

100 x 82 cm - 39''1/4 x 32''1/4 in.

Provenance :

Musée des Beaux-Arts d’Arras, inv. D927.1

Expositions :

1902, Paris, Grand Palais, XIIe Salon de la Société nationale des beaux-arts, 20 avril, n°127
1902, Gand, XXXVIIIe Exposition triennale

Bibliographie :

Frantz Henri, " Jacques-Émile Blanche : portrait painter ", The Studio, n°129, vol. XXX, décembre 1903, p. 191, reproduit

 

Paul Adam (1862-1920), écrivain français et critique d’art, collabora à La Revue indépendante avant de publier en Belgique son premier roman, Chair molle (1885), qui accusé d'immoralité, provoqua le scandale et valut au jeune auteur une condamnation à quinze jours de prison avec sursis et une lourde amende. Délaissant le naturalisme, Paul Adam se tourna vers le symbolisme. Il contribua à diverses revues liées à ce mouvement, anime Le Symboliste et La Vogue et fonde avec Paul Ajalbert Le Carcan. En 1886, il collabora avec Jean Moréas dans Le Thé chez Miranda et Les Demoiselles Goubert et publia un roman intimiste, Soi. Sa notoriété fut établie avec le roman Être (1888). Il fut l'un des témoins de Jean Lorrain lors de son duel, à Meudon, avec Marcel Proust le 6 février 1897. Ils restèrent amis. Aux obsèques de Lorrain, en 1906, les cordons du poêle étaient tenus par Paul Adam et par le peintre Antonio de La Gandara. Partisan du général Boulanger, il milita dans les mouvements nationalistes et traditionalistes et, pendant la Première Guerre mondiale, il se rendit auprès des troupes pour soutenir leur moral et fonda la Ligue intellectuelle de fraternité latine. Parallèlement, il publia de très nombreux ouvrages : essais, romans, nouvelles, récits de voyage, parmi lesquels on peut citer les romans de son cycle napoléonien : La Force (1899), L'Enfant d'Austerlitz (1901), Au soleil de juillet (1903), ainsi que La Ruse (1903) et Stéphanie (1913).

 

 

 

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