Léontine Bordes-Pène

 

 

Léontine Bordes-Pène

RM 181 - Femmes

Léontine Bordes-Pène

1889-1890

Pastel

Signé, daté et titré en bas à droite “Mme Bordes-Pène / J.E. Blanche / 89-90”

160 x 125 cm - 62''7/8 x 49''1/8 in.

Provenance :

Collection Monsieur et Madame Lucien Bordes, Rouen
Collection Madame Solange Borde-Vincent, élève de Madame Bordes-Pène 
Musée des Beaux-Arts, Rouen, inv. 1988.7.1. Don de Madame Solange Borde-Vincent, 1988

Expositions :

1889, Paris, Exposition universelle, pavillon de la Société des pastellistes, avril, n° 12 bis
1997, Rouen, Musée des Beaux-Arts, Jacques-Emile Blanche, peintre (1861-1942), 15 octobre 1997-15 février 1998, n° 21, p. 98, p. 99 reproduit en couleur
2012, Paris, Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent, Du côté de chez Jacques-Emile Blanche, 11 octobre 2012 - 27 janvier 2013, p. 45 reproduit en couleur
2015, Evian, Palais Lumière, Jacques-Emile Blanche, peintre, écrivain, homme du monde, 7 mai - 6 septembre, n°99 p.178 p.179 reproduit en couleur

Bibliographie :

 

Née à Lorient, Léontine Bordes-Péne (1858 -1924) fut une pianiste virtuose, belle-soeur de Charles Bordes (1863-1909). Elle était active dans les cercles artistiques de son époque. César Franck lui dédia son Prélude, Aria et Final, Vincent d'Indy sa Symphonie sur un thème montagnard, Pierre Onfroy de Bréville (1861-1949) sa Fantaisie de 1888. Elle créa avec Eugène Ysaye la cinquième sonate pour piano et violon en la majeur de César Franck dans des conditions mémorables. Le manuscrit de cette sonate fut offert par Franck en septembre 1886 au violoniste belge Eugène Ysaye le jour de son mariage. La création eut lieu à Bruxelles, le 16 décembre 1886 dans une galerie d'art. La nuit tombant, on ne permit pas d'allumer les becs de gaz, pour ne pas abîmer les peintures. Le concert s'est donc terminé dans le noir complet, et donc sans la partition, devant un public fasciné. Elle encouragea les jeunes compositeurs comme Emmanuel Chabrier, Gabriel Fauré, Henri Duparc, Ernest Chausson, son beau-frère Charles Bordes et d’autres. En 1890, une attaque cérébrale la laissa paralysée et elle se retira à Rouen.

 

 

 

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