Georges de Porto-Riche

 

 

Georges de Porto-Riche

RM 1290 - Hommes

Georges de Porto-Riche

1889

Huile sur toile

Signé, daté, situé et dédicacé en bas à droite “A mon ami Rodin (?)/Dieppe 1889”

100 x 65 cm - 39''1/4 x 25''1/2 in.

Provenance :

Collection André Bercowitz, Paris
Thierry de Maigret, Paris, 20 mars 2013, lot 122, est. 20 000/30 000 €, adjugé 130 000 €
Guy Stair Sainty, Londres

Edmondo di Robilant, Londres

Le Musée d'Orsay, Paris

 

Expositions :

Bibliographie :

Jacques-Emile Blanche: Le peintre aux visages, catalogue d’exposition, Libourne, chapelle du Carmel, Le festin, 2018, p. 81, reproduit en couleur

 

Georges de Porto-Riche (1849- 1930) naît dans une famille juive à Bordeaux où son grand-père paternel, d'origine italienne, s'était installé en 1778. En 1879, son père avait épousé sa cousine germaine Mathilde Lunel. Georges de Porto-Riche s’installa très tôt à Paris où il fit son droit avant de travailler quelque temps dans une banque. Il n'avait que vingt ans lorsque ses premières pièces historiques en vers furent jouées sur les théâtres parisiens. Il publia également des poésies qui furent bien accueillies. Il se tourna ensuite vers le théâtre psychologique avec de nombreuses pièces jouées au Théâtre-Libre d'Antoine dans les années 1880 et 90 : par exemple, La Chance de Françoise (1888) ou encore Amoureuse, (1891), grand succès où le rôle de Germaine, l'héroïne passionnée de la pièce, fut l'un des meilleurs de Réjane. A Paris, Il fréquente le salon littéraire de Geneviève Halévy, où l'on croise Henri Meilhac, Paul Bourget ou Edgar Degas. Porto-Riche fut élu à l'Académie française le 24 mai 1923 au fauteuil d'Ernest Lavisse, après quatre tentatives infructueuses et vingt tours de scrutin, ce qui en fait sans doute l'élection la plus difficile jamais acquise, bien que Porto-Riche, en tant que bibliothécaire de la Mazarine, ait été un familier de l'Institut. Grand officier de la Légion d'honneur, il fut enterré avec son fils Marcel au cimetière marin de Varengeville-sur-mer.

Porto-Riche rencontra Blanche vers 1889 et le revoyait régulièrement en Normandie et à Paris.

Madame Laure Chabanne, conservatrice au Musée d'Orsay, pense qu'il ne s'agit pas du tout de Georges de Porto-Riche qui a pourtant un physique reconnaissable entre tous, mais d'un personnage assez obscur, un certain George Rodier (1868-1929), qui aurait donc 21 ans dans ce portrait et qui aurait été, selon elle, un " proche de Proust", que ne connait pas Jean-Yves Tadié, le biographe de l'écrivain, et finalemnt, dont les rares photos ne corroborent pas cette opinion. 

 

 

 

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