RM 1194 - Enfants
Claude Mauriac
1918
Huile sur toile
x cm - x in.
Provenance :
Maison de maître, dite domaine de Malagar et maison d'écrivain François Mauriac
Expositions :
Bibliographie :
Fils aîné de François Mauriac, Claude Mauriac naît en 1914 à Paris où il fera l’essentiel de sa scolarité Après le baccalauréat, il entreprend des études de droit qui le conduisent jusqu’au doctorat. Mais surtout, grâce aux relations de son père, il entre dans le milieu du « tout-Paris », à la fois mondain, politique, littéraire et artistique. Il connaît Jouhandeau, Gide, Cocteau, sur lesquels il écrira. Car il s’oriente très tôt vers l’écriture.Cette passion d’écrire se concrétise d’abord dans la tenue d’un Journal : commencé en 1925 (il a douze ans), interrompu puis repris en 1927, il deviendra quotidien de 1930 à 1940, puis se poursuivra un peu plus intermittent toute sa vie. Mais il se lance aussi très tôt dans la rédaction journalistique ou littéraire : ébauche de romans, nouvelles dont quelques-uns sont publiées dans Marianne ou Le Figaro, Pendant l’Occupation , Claude Mauriac reste à Paris et, pour gagner sa vie, travaille à la Corporation paysanne, tout en continuant ses relations mondaines et littéraires. À la Libération, en août 1944, introduit par son ami Claude Guy, il devient secrétaire particulier du général de Gaulle, tâche qu’il poursuivra jusqu’en 1948 alors que le Général est retiré à Colombey-les-Deux-Églises. Durant la même période, il inaugure une collaboration au Figaro, avec une chronique régulière, « La Semaine d’un Parisien », signée Grippe-Soleil. Puis au Figaro littéraire, il tient la chronique hebdomadaire de cinéma. Il épouse en 1951 Marie-Claude Mante, petite-nièce de Marcel Proust et d'Edmond Rostand, et quitte l’appartement familial de l’avenue Théophile-Gautier, pour s’installer quai de Béthune, dans l’île Saint-Louis. Ils auront trois enfants Gérard, Nathalie et Gilles.En 1957, Claude Mauriac se lance enfin dans l’écriture romanesque .Après la mort de son père, en 1970, François Mauriac (, il s’attelle enfin, avec la résolution d’aboutir, à ce qui sera son grand œuvre : "Le Temps immobile", montage quasi cinématographique de fragments datés de son Journal. Il en publiera dix volumes, sous ce titre générique, de 1972 à 1986.Il meurt à Paris en 1996.